Les croyances sont très importantes car elles structurent littéralement notre pensée. Les croyances recouvrent tout ce que nous pensons à propos de telle ou telle chose et sont donc omniprésentes.
Exemples :
- Il n'est pas élégant de porter tel type de vêtement...
- Il vaut mieux être prudent dans telle ou telle situation...
Il existe essentiellement deux types de croyances :
1) Les croyances qui relient des valeurs entre elles.
Ex : Pour réussir dans la vie il faut beaucoup travailler.
Cette croyance met en relation la valeur réussite avec la valeur travail et impose l'une pour avoir l'autre.
Ex : Il ne faut pas attendre d'aide de quiconque pour progresser.
Cette croyance relie négativement l'aide avec la progression.
2) Les croyances qui relient des valeurs à un comportement.
Ces croyances guident notre action pour satisfaire nos valeurs.
Ex : Un travail bien fait doit être vérifié plusieurs fois.
Ex : Pour décrocher un emploi épanouissant il faut forcément connaître quelqu'un dans l'entreprise concernée.
Certaines croyances sont appelées aidantes car elles sont positives, elles vont nous aider à atteindre nos objectifs. Par exemple :
Les croyances naissent la plupart du temps d'une ou de plusieurs expériences de référence que nous avons ensuite généralisées.
Par exemple, si j'ai rencontré deux chefs irresponsables et dilettantes dans mes deux premiers emplois, je vais avoir tendance à penser que la fonction de "chef" permet de faire ce que l'on veut...
L'autre mode de formation des croyances et la transmission parentale ou familiale. Enfant, on nous répète souvent à longueur de journée ce que l'on doit faire ou non, comment le faire, etc. cela fini par laisser une empreinte
Exemple : Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, méfies-toi des conseils reçus ! Cette phrase est d'ailleurs un paradoxe en soi car il d'agit d'un conseil !
Les croyances ont un fort pouvoir auto-réalisateur c'est-à-dire que la vie va avoir tendance à nous démontrer en permanence que ce que nous croyons est vrai.
Par exemple, si je pense que je ne suis pas digne d'intérêt pour les autres, je vais me montrer timide et renfermé, persuadé de ne rien avoir à dire d'intéressant. Ce faisant, les autres ne vont pas avoir tendance à m'écouter (vu que je ne dis rien) et encore moins à me valoriser. cela valide dont ma croyance qui s'en trouve d'autant plus renforcée.
Il faut toujours donc être extrêmement prudent avec nos généralisations et extrapolations car en l'absence d'une certaine souplesse, nous risquons à nouveau de nous murer dans des certitudes qui, en fait, restreignent notre accès au monde et à l'univers des possibles.
Dans l'absolu, l'être humain est beaucoup moins limité qu'il ne le pense. Certains exploits sportifs, intellectuels, artistiques ou entrepreneuriaux sont là pour le démontrer. Seules nos croyances ont le pouvoir de limiter notre accès à ce potentiel infini.
Si je pense que pour être bon joueur de piano, il faut apprendre dès la prime jeunesse, alors je ne serais jamais pianiste. Or une certaine personne que je connais s'y est mise avec succès à 80 ans !
Bibliographie :